12.21.2006

L'amour est-il une maladie?

Qu' est-ce qui est "normal en amour? De ne jamais avoir perdu la tête? De n'avoir jamais eu "besoin" de l'autre? De n'avoir jamais pensé à lui, jour et nuit? De garder l'appétit? De ne pas ressentir de manque quand il est loin, quand il s'en va? De mener une vie conjugale sans vagues, sans histoire, sans risque?
Ou encore de pouvoir continuer à "gerer" sa vie (verbe affreux en amour, non?) avant et après la rencontre, comme si rien ne s'était passé?
Et dans ce cas, serait-il "anormal" de brûler raidi par l'émotion, à l'idée d'un rendez-vous? De passer des heures à hésiter entre deux robes, pour lui plaire? De ne rien pouvoir avaler? De ressasser les mots qu'on aurait pu dire, les gestes qu'on aurait dû faire? De dormir mal? De guetter le facteur comme le Messie? D'aimer très fort au point de devenir un autre? Au point de voir ses principes, sa morale, ses priorités voler en éclats.
Au poin de tout remettre en question, même ses parents, même ses enfants. Au point de croire qu'on aimera cet homme toute la vie et... que soit vrai.
La passion est-elle un signe de vitalité et de bonne santé? Est-elle la preuve que nous savons aimer? Ou bien révèle-t-elle qu'une névrose nous travaille en secret? Même les psychanalystes sont partagés. Certains voient la passion comme une simple hypertrophobie du sentiment amoureux. D'autres pensents qu'elle n'a rien à voir avec l'amour et que, pathologique, elle s'enracinerait dans des traumatismes infantiles non décelés.

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E hoge, você me fez chorar de novo.

Depois de tanta luta, de tudo...

Perdi minha dignidade. Nao tenho nenhuma vergonha na cara.

Queria morrer, so assim, me livrava de você.

Pra sempre.